RDC : le colonel Mamadou Ndala tué dans une embuscade à Beni


ceci est un artile de la Radio Okapi
Le colonel Mamadou Ndala, commandant de la Brigade Commando URR (Unité de réaction rapide), a été tué ce jeudi 2 janvier dans une embuscade attribué aux rebelles ougandais de l’Adf-Nalu dans le village appelé Ngadi, entre l’aéroport de Mavivi et Beni-ville (Nord-Kivu). Joint au téléphone, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a confirmé la nouvelle.

Selon des sources militaires, plusieurs membres du convoi ont également été tués. Pour l’instant, les Casques bleus népalais de la Monusco, arrivés sur les lieux, s’activent à éteindre le feu mis par les assaillants à l’un des véhicules du convoi. Celui-ci aurait perdu plusieurs autres de ses membres dont le nombre reste à déterminer.

Peu avant la confirmation de sa mort, son garde du corps, le caporal Paul Safari, a fait ce témoignage à l’AFP :

« Une roquette est arrivée du côté droit de la route et a atteint notre jeep, surmontée d’une arme lourde. J’ai commencé à tirer jusqu’à terminer toutes mes munitions, mais nos agresseurs avançaient toujours. Quand la roquette a touché la jeep, le colonel était toujours en vie. Quand j’ai fui, je ne l’ai pas vu sortir de la voiture, je ne sais pas s’il est vivant ou pas ».

Le colonel Mamadou Ndala a été au premier plan lors des opérations des Forces armées de la RDC contre le M23. Après avoir délogé les rebelles à Nyiragongo et Rutshuru, des rumeurs avaient annoncé sa relève de Goma pour Kinshasa.

Article de Radio Okapi
Cette rumeur avait suscité en juillet dernier des vives protestations dans les rues de Goma (Nord-Kivu) où des jeunes avaient manifesté pour demander le maintien en fonction de cet officier militaire.

Mamadou Ndala était obligé de démentir cette rumeur en déclarant : « Ce n’est pas vrai, c’est une rumeur. Une manipulation des rebelles qui veulent déstabiliser le moral de la population et des troupes engagées au sol ».

Le colonel Mamadou Ndala menait une autre opération contre des rebelles ougandais de l’Adf-Nalu. L’armée avait déjà réussi à récupérer la localité de Kamango, Kisiki et le pont de Semliki, jadis occupé par des rebelles.

C’est lorsque le convoi des FARDC est arrivé dans le village appelé Ngadi, qu’il a été ciblé par des rebelles qui ont tué le colonel Mamadou Ndala.

Mamadou va-t-il oui ou non partir ?


Depuis ce matin, les manifestants se lèvent de partout dans la ville de Goma à l’Est de la République démocratique du Congo.
Apres 5 jours de combats entre les rebelles du M23 et les militaires de l’armée nationale les Forces armées de la République Démocratiques du Congo FARDC à Mutaho à seulement une dizaine de kilomètres de Goma au Nord Kivu, certains motards et quelques couches de la population dont des femmes des militaires s’insurgent contre une quelconque décision des autorités à ramener à kinshasa le colonel Mamadou NDALA : cet officier militaire des FARDC qui dirige les opérations militaire au seins des FARDC.
Depuis quelques jours certaines populations de Kanyaruchinya dont des motards se mobilisent pour manifester leur soutien au Forces armées de la République Démocratique du Congo FARDC en leur aidant à transporter leurs bagages en signe de remerciement pour le travail abattu sur le terrain. Cette population félicite Mamadou pour sa bravoure et son courage sur le terrain dans l’effort de chasser au loin l’ennemie qui est le M23.
D’où vient la rumeur sur un probable renvoie de Mamadou à kinshasa ?
Est –il vrai qu’il va partir alors que certaines populations pensent qu’il fait du bon travail en défendant l’intégrité du territoire congolais en combattant les M23 qui ont pour objectif de reprendre la ville de Goma après les affrontements du 20 Novembre 2012 où ils ont occupés la ville de Goma pendant 10 jours mais qui ont été contraint de quitter Goma pour les pourparler de Kampala.
Et si c’ est vrai que Mamadou doit partir,qui peux le remplacer et faire face aux menaces du M23 et meme gouvernement Rwandais qui a accusé les FARDC D’avoir lancés des bombes au Rwanda, Sachant qu le Rwanda et l’Ouganda sont toujours accusés de soutenir la rebellion du M23?
Est-ce juste une rumeur ou une manipulation politique pour tenter de créer des tensions dans la communauté au Nord Kivu à l’Est de la rdc ?
les jours qui suivent nous aurons plus de details sur cette question.


Goma, tres calme comme si rien ne s’est passé hier,
ce jeudi matin alors que les yeux de toute la communauté internationale sont braqués sur goma suite aux affrontements qui y ont repris depuis lundi entre les rebelles du m23 et les forces armés de la république democratique du congo,aujourd’hui un calm absolu regne sur toute la province du nord kivu, aucun coup de tir, aucune bombe ou autre armement lourd a été entendu aujourd hui,
Alors que ces trois derniers jours la population a vecu dans une panique terrible et horrifiante, pendant que certains habitants quittaient la ville pour aller chercher refige ailleurs ce jeudi matin tout redevient normal, comme s’ il n avait jamais exité de combats entre fardc et m22, tous le monde vaque à ses occupations,
Ban ki moon arrive à Goma, les arteres principales sont bien amenagés, la police de circulation routiere porte des belles uniformes etc,
alors que l espoir pour la paix des congolais à goma est tourné vers Ban KI Moon, le secretaire genaral des Nations unies , l on se demande si les affrontements ne vont pas reprendre demain lorsqu il ne sera plus sur place,
A quand la vrai solution pour un retour à une paix durable?

Goma, calme comme si rien ne s’est passé hier


Les affrontements se poursuivent encore ce mecredi, les obus et armes lourds continuent a se faire entendre, les militaires Fardc auraient metrisé la situation du coté aeroport, les affrontements se sont deplacés vers Mugunga et sake, les militaires m23 empechent les fardc a avoir du renfort,
au quartier Ndosho un obus vient de tomber, selon les temoignages sur place, une personne serait morte sur le champ et plusieurs blessés sont enregistrés, hier dans la soirée, des bombes sont tombés non loin du camp des deplacés de mugunga,
Panique dans la ville, les familles militaires se deplacent deja, et certaines personnes prennent la direction de bukavu

Ville de Goma en danger

Réprise des affrontements entre les rebelles du M23 et les militaires FARDC à seulement quelques kilomètres de Goma


By Passy Mubalama
C’est au environ de 4 heures du matin ce lundi que les affrontements ont repris entre les rebelles du M23 et les FARDC Forces armée de la République Démocratique du Congo. Des tirs et des détonations à armes lourdes ont été entendus par la population. Les rebelles du M23 et les militaires congolais se sont affrontés le lundi 20 mai à Mutaho, à près de 10 Kilométres au Nord de la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo. Vers 4 heures du matin les rebelles du M 23 auraient attaqué les positions des militaires FARDC.
Ces affrontements sont les premiers depuis le retrait de la rébellion de la ville de Goma en décembre 2012. Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir attaqué en premier.
Très inquiète face à cette situation, la population de Goma ne sait à quel saint se vouer. Crainte d’avoir de vivre le stress de la guerre mais aussi la panique que la ville ne retombe entre les mains des rebelles du M23 comme c’était le cas le 20 novembre date de la prise de la ville parles rebelles du M23. « Nous en gardons un mauvais souvenir. » nous ne voulons pas la guerre.
Après avoir vécu la guerre du 20 Novembre dernier qui s’est soldé par la prise du contrôle de la ville de Goma par les rebelles du M23, la population de Goma ne veux pas revivre cette situation. « Nous ne voulons pas revivre cette situation de guerre. Que les M23 ne reprennent plus le contrôle de la ville de Goma, c’est une triste histoire » laisse entendre Mado, Une jeune étudiante dans une université de Goma
Comme cette étudiante, la plupart des congolais de l’Est veulent à tout pris que la situation reste calme et que les gens vaguent à leurs occupations.
Des questions se posent pourtant quant à la présence de cette brigade d’intervention des Nations Unies qui a un mandat robuste et offensif et dont quelques hommes ont été déployé à Goma il y a quelques semaines.
« Mais que fait cette brigade de l’ONU alors que les M23 sont à la porte de la ville de Goma et foncent tout droit vers Goma, Quel est leur Rôle, qu’est ce qu’ils font exactement ? » Déplorent Serge Moussa un autre jeune de Goma.
Alors que les rebelles du M23 avancent progressivement vers la ville de Goma, les autorités congolaise restent convaincu que les M23 ont violés le cessez le feu qu’ils ont décrété eux même il ya quelques mois. Pour le gouverneur de la province du Nord Kivu, Les M23 veulent montrer à Ban Kimoon que la Brigade d’intervention de l’ONU est faible
« Tout le monde sait que Ban Ki-moon va arriver dans 48 heures en RDC et que pour le M23, la reprise des attaques c’est une façon de le faire douter, de faire douter ses stratégies notamment l’accord-cadre [d’Addis-Abeba] et la résolution [2098 créant la brigade d’intervention de la Monusco», a ajouté Julien Paluku meme si certaines populations émettent des doutes quant à cette brigade d’intervention des Nations Unies.

Pour sa part, le M23 nie avoir attaqué les FARDC. Selon son chef politique, Bertrand Bisimwa, son mouvement voulait déloger les rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) de Mutaho.
Entre temps, alors que la situation a semblé se calmer hier soir, ce mardi, des affrontements ont repris vers Muja, Rusayo. La situation sécuritaire reste inquiétante, des coups de tirs sont toujours entendu dans certains quartier de Goma, Ndosho, keshero, kibwe etc .

Quid de la liberté de la presse au Congo


La journée de la liberté de la presse commémorée le 03 mai de chaque année passe dans le calme à Goma au Nord Kivu à l’Est de la RDC. Les journalistes célèbrent cette journée mais elle passe en tout cas dans le froid pour la plupart des journalistes.
Nous avons rencontré quelques journalistes de Goma qui nous disent ce qu’ils pensent de la liberté de la presse en RDC. pour la plupart, la liberté de la presse n’est pas garantie.
« Il n’y a pas de liberté de la presse en RDC, on a toujours peur de dire certaines choses sur les hommes politiques, sur les rebelles par peur de recevoir des menaces, » confirme Constance Simweray une journaliste reporter à IWPR Institute for War and Peace Reporting et travail à la la Radio Télévision Nationale Congolaise RTNC une chaine Nationale.
Certains sujet restent sensible pour beaucoup des journalistes qui ont peur de les aborder « Je ne peux pas par exemple aborder la question sur le mandat des élus du gouvernement provincial qui est à terme, sinon je me crée des ennuies » avoue-t-elle.
Plusieurs facteurs seraient à la base de cette situation, c’est notamment les conflits armés qui caractérisent l’Est de la RDC depuis environ deux décennies. La politique prime sur la liberté des journalistes, les politiciens ne regardent que leurs intérêts. Les journalistes s’interdisent toute pressions en dehors de leurs réactions, mais même quand les radios appartiennent aux politiciens ? Les choses se compliquent davantage.
« Il n’y a pas vraiment de liberté quand on écrit un article ou un reportage. On a toujours peur même si on essaye de rester plus professionnel en équilibrant l’information et même en diversifiant les sources comme l’exige d’ailleurs notre métier. » nous confie Sarah Nsimire. Pour elle parler de questions qui touchent directement le gouvernement reste un sujet sensible;
La sensibilité des sujets, oui toutes les questions restent très sensibles en tout cas en RDC, Finances , minerais , justices, corruption, mais quels genre de sujet doivent aborder les journalistes congolais pour ne pas se sentir en insécurité , faut –il toujours jeté des fleurs aux autorités congolaise au détriment de la population qui a besoin d’une information sur ce qui se passe au pays ?
Pour des nombreux journalistes, le micro les expose, beaucoup des journalistes congolais s’expriment aujourd’hui grâce aux medias sociaux, même si les autorités congolaises ont tendance à suivre les journalistes même sur leurs propre pages.
Malgré les difficultés dans lesquelles travaillent les journalistes congolais, et particulièrement les femmes journalistes , n’oublions pas notre mission qui est de défendre la liberté de l’information et de respecter la vérité et rien que la vérité .

RD CONGO Des enfants de militaires héritent le métier des parents pour survivre


cet article a été d’abord publié par ISP
RD CONGO
Des enfants de militaires héritent le métier des parents pour survivre
Passy Mubalama

GOMA, RD Congo , 3 avr (IPS) – Pour assurer la survie de leurs familles après le décès d’un parent militaire ou policier au Nord-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), les enfants du défunt sont souvent contraints d’exercer le même métier que leur père.

En somme, les enfants héritent aussi le métier d’armes de leurs parents par peur de perdre tous les avantages liés au travail d’un militaire ou d’un policier en RDC, notamment les soins médicaux et les logements qui sont dans un camp militaire.

Les militaires congolais ont un salaire très bas d’environ 80 dollars US et très peu d’entre eux possèdent une petite maison personnelle, et ceux qui ne vivent pas dans un camp sont simplement des locataires.

« Lorsque mon père policier est décédé, on a voulu nous chasser de la maison du camp et nous n’avions nulle part où aller. La seule chose à faire était de trouver une solution pour que la famille ne soit pas dispersée, j’ai donc décidé de devenir policier pour subvenir aux besoins de ma famille », témoigne Pistchen Kalala, devenu policier à 20 ans. « Sinon, on nous chasserait de la maison et on ne bénéficierait plus des soins médicaux gratuits », affirme-t-il à IPS.

Dibwa Ntambwe, 24 ans, est devenu militaire à la suite du décès de son père lorsque sa mère s’est remariée à un autre militaire. Pour éviter des malentendus et pour protéger ses frères et sœurs, il a donc décidé de devenir militaire aussi et conserver les avantages liés à son feu père.

Comme Kakala et Ntambwe, de nombreux enfants de militaires décident d’exercer le métier de leur père parce qu’ils sont choqués par les conditions de vie difficiles de leurs familles après le décès du père.

« Environ 75 pour cent des militaires congolais actuellement en RDC sont des enfants de militaires, et de plus en plus d’enfants de militaires continuent à hériter le travail de leur père », affirme Augustin Lukubushi, un enfant de militaire décédé.

Lukubushi qui cite une estimation des services de communication de l’armée et de la police à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, est président de la Ligue des enfants des militaires et policiers pour le développement intégré (LEMPODI), une organisation non gouvernementale locale.

« Très souvent, lorsque le père militaire décède, ce sont les enfants qui reçoivent sa solde mensuelle, ce qui les motive à faire ce même travail », déclare Lukubushi à IPS. Il ajoute toutefois que « vivre dans une famille militaire, c’est vivre aussi dans une formation militaire; on grandit dans des conditions de vie difficiles: les enfants sont pré-exposés à intégrer l’armée ».

Parfois, certaines veuves de militaires, pour sauvegarder les intérêts de leurs enfants, poussent aussi, malgré elles, leurs fils ayant plus de 18 ans, à intégrer l’armée ou la police.

« Lorsque mon mari est décédé, on a voulu nous chasser de la maison qu’on occupait car lorsqu’un militaire meurt, on a tendance à oublier sa famille », affirme Sifa Nyota, une veuve de militaire à Goma. « Pour continuer de bénéficier des avantages – soins de santé et logement – nous avons décidé que notre fils aîné travaille à la place de son père et reçoive sa prime car il y a toujours des arrangements dans ce sens. C’est ainsi qu’il est devenu militaire », explique-t-elle à IPS.

Les ONG de défense des droits de l’Homme au Nord-Kivu déplorent cette situation qu’ils qualifient de violation des droits des enfants.

« C’est inacceptable cette situation dans laquelle vivent ces enfants, ils doivent être encadrés et pris en charge par le gouvernement congolais qui doit nécessairement subvenir à leurs besoins et garantir leur sécurité », estime Duffina Tabu, président de l’Association des volontaires du Congo, une ONG locale.

Flavien Ciza, membre de la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu, déclare aussi que « les conditions de vie précaires, la pauvreté et le chômage dans lesquels vivent ces enfants, et surtout le manque d’encadrement de la part du gouvernement seraient à l’origine de ce phénomène social ».

Selon une étude de 2011 sur la pauvreté en RDC, «70 pour cent des ménages vivent en dessous du seuil de pauvreté avec moins d’un dollar par jour».

A défaut de vivre de la débrouillardise qui caractérise la jeunesse congolaise, de nombreux enfants de militaires héritent, malgré eux, le métier des armes, qui les intéresse moins.

Les conséquences de cette situation sont nombreuses dans l’armée. « Ce phénomène fragilise l’armée congolaise qui envoie sur le terrain des hommes non formés ou sans expérience. Ces jeunes restent dans l’armée par désespoir ou par vengeance, sans conviction personnelle », explique Tabu à IPS.

« Le gouvernement congolais devrait songer à l’éducation de ces enfants et leur assurer une certaine prise en charge pour que leur avenir soit garanti », estime Ciza.

Lukubushi, de la LEMPODI, demande au gouvernement de faciliter le bien-être des enfants de militaires en assurant leur éducation. « Le taux de chômage en RDC et le manque d’encadrement de ces enfants seraient à la base de cet héritage forcé ». (FIN/2013)

L’exploitation sexuelle des mineures est réelle au Nord-Kivu


L’exploitation sexuelle des mineures est réelle au Nord-Kivu
Passy Mubalama

GOMA, RD Congo, 8 mars (IPS) – Depuis environ deux ans, de plus en plus de maisons de tolérance sont ouvertes par des adultes qui exploitent sexuellement des filles mineures à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

Cette pratique commerciale et illégale prend de l’ampleur et se fait dans la clandestinité.

Dans une avenue du centre-ville de Goma, dénommée «quartier de la mort» à cause des barbaries qui y sont enregistrées souvent, «on retrouve toutes les catégories de personnes: les homosexuels, les lesbiennes, mais malheureusement aussi des maisons de tolérance où sont exploitées sexuellement des filles mineures par des adultes», confirme à IPS, le major Bodeli Dombi, commandant de la police spéciale de protection de l’enfant et de la femme au Nord-Kivu.

«Ces maisons accueillent beaucoup des mineures dont la plupart proviennent des familles pauvres et démunies du Nord-Kivu», affirme Faustin Wasolela, chargé de la protection des enfants dans Actions et initiatives de développement pour la protection de la femme et de l’enfant (AIDPROFEN), une ONG locale qui encadre des jeunes filles victimes de l’exploitation sexuelle à Goma.

D’autres maisons de tolérance sont ouvertes également dans plusieurs quartiers de Goma. Le quartier Birere, par exemple, est déjà réputé pour ces maisons de tolérance, environ trois à quatre.

«Aujourd’hui, on compte des dizaines de ces maisons dans chaque quartier», déclare Victorine Muhima, chef du quartier Kasiska, dans la commune de Karisimbi. Les conditions de vie difficiles, la pauvreté des ménages et les guerres à répétition seraient à la base de cette situation, selon elle.

De nombreuses jeunes filles quittent leurs maisons dans les localités de la province pour s’installer à Goma et se livrent à la prostitution.

«Je travaille ici depuis 2010, je viens de Béni où se trouve ma famille. Mes parents sont pauvres et n’ont pas été capables de me scolariser; c’était même très difficile de trouver à manger. J’ai alors décidé de venir ici à Goma pour chercher de l’argent», explique à IPS, Masika*, une fille de 16 ans.

Masika travaille à ‘Mémoire ya Nzambe’, une petite buvette d’environ quatre mètres carrés, mais aussi une maison de tolérance à Goma. «Je travaille comme serveuse le jour et comme prostituée la nuit pour subvenir à mes besoins primaires et nourrir ma fille de deux ans dont j’ignore le père», déclare-t-elle à IPS.

«Comme serveuse, je gagne 20 dollars seulement par mois, mais pour une seule nuit, un homme (client) peut me donner entre 1.000 et 4.500 francs congolais (entre un et cinq dollars US)», ajoute-t-elle.

Ces jeunes filles affirment qu’elles n’ont pas d’autre option. «Je n’ai pas le choix, je dois m’acheter des sous-vêtements, de l’huile et même des serviettes hygiéniques (pour sa toilette intime), mais il n’y a rien d’autre à faire», explique Rachel*, une autre fille de 15 ans.

Dans cette buvette ‘Mémoire ya Nzambe’, on vend des boissons alcoolisées, de la bière, et même du chanvre… Derrière la buvette, se trouvent des chambres pour les clients. «Il suffit d’avoir un peu d’argent – 1.000 ou 2.000 FC (entre un et deux dollars) – pour se taper une fille», affirme Emmanuel Bisimwa, un jeune de 20 ans environ et un habitué des lieux.

Et comme Masika et Rachel, de nombreuses autres filles, âgées de 13 à 17 ans, sont exploités par des adultes – hommes et femmes – à la recherche du gain facile.

«Les conflits armés qui ont affecté l’est de la RDC ont accru davantage la vulnérabilité de plusieurs familles qui ont du mal à prendre en charge leurs enfants», explique Idelphonse Birhaheka du programme de protection des enfants au bureau de la zone-est du Fonds des Nations pour l’enfance (UNICEF) à Goma.

«Certaines jeunes filles nous disent qu’elles se livrent à la prostitution pour subvenir à quelques besoins primaires comme s’acheter de l’huile, du savon, des serviettes hygiéniques…», indique-t-il à IPS.

Certains parents avouent aussi ne plus être en mesure de subvenir aux besoins de leurs enfants. «La vie est devenue très difficile. Trouver à manger pose problème, à plus forte raison acheter des habits, des souliers à mes filles; c’est très compliqué, elles doivent se débrouiller», déclare à IPS, Dechine Birindwa, un père de famille à Goma.

Toutefois, les propriétaires de buvettes n’admettent pas qu’ils exploitent sexuellement des mineures. «J’ai cinq travailleurs, mais ce sont seulement des hommes, pas de jeunes filles qui travaillent chez moi», affirme Riziki Mufiritsa, le propriétaire de ‘Mémoire ya Nzambe’. Mais, ce n’est pas vrai puisqu’ils exploitent les filles dans la clandestinité.

Pour stopper cette pratique illégale, la police spéciale de protection de la femme et de l’enfant mène des enquêtes pour dénicher ces maisons clandestines, même si, admet le commandant Dombi, ce n’est pas un travail facile. «C’est difficile d’identifier ces maisons, mais une fois que c’est fait, nous interpellons les propriétaires et fermons certaines maisons après enquête», dit-il à IPS.

Selon Dombi, la police a interpellé huit propriétaires de maisons de tolérance en 2012 et fermé cinq maisons.

«Nous avons besoin du concours de tous, de la police, qui doit mener des actions dissuasives et persuasives, mais aussi des églises, des écoles, des parents et même des médias pour lutter contre ce phénomène», souligne Wasolela de l’AIDPROFEN.

*Ce sont des noms d’emprunt pour protéger l’identité des mineures. (FIN/2013)

L’ audience de confirmation des charges contre Bosco Ntaganda prévue pour le 23 Septembre 2013 à la CPI


Selon un communiqué de la CPI, Le 26 mars 2013, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale (CPI) a fixé la date d’ouverture de l’audience de confirmation des charges dans l’affaire Le Procureur c. Bosco Ntaganda au 23 septembre 2013. Cette date a été annoncée au cours de la première comparution de Bosco Ntaganda devant la Cour.
Lors de l’audience de première comparution, en présence de l’Accusation et de la Défense, représentée par le conseil de permanence Me Hassane Bel Lakhdar, Mme la juge Ekaterina Trendafilova, présidente de la Chambre préliminaire II, a vérifié l’identité de M. Ntaganda et s’est assurée qu’il a été informé des crimes qui lui sont reprochés et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome.

Une audience de confirmation des charges sert à déterminer s’il y a des motifs substantiels de croire que le suspect a commis ces crimes. Si la Chambre préliminaire décide de confirmer les charges, elle renverra l’affaire devant une Chambre de première instance, laquelle sera chargée de conduire la phase suivante de la procédure, à savoir le procès lui-même.

Le 22 mars 2013, Bosco Ntaganda, citoyen congolais, s’est rendu volontairement à la Cour et est actuellement en détention. La CPI a délivré deux mandats d’arrêt à l’encontre de Bosco Ntaganda les 22 août 2006 et 13 juillet 2012. En tant qu’ancien chef adjoint présumé de l’état-major général des Forces Patriotiques pour la Libération du Congo (FPLC), M. Ntaganda est suspecté de sept chefs de crimes de guerre (l’enrôlement et la conscription d’enfants de moins de quinze ans, le fait de les faire participer activement à des hostilités, meurtre, attaque contre la population civile, viol et esclavage sexuel, et pillage) et de trois chefs de crime contre l’humanité (meurtre, viol et esclavage sexuel, et persécution) qui auraient été commis en Ituri, République démocratique du Congo (RDC) entre le 1er septembre 2002 et fin septembre 2003.

Bosco Ntaganda est désormais detenu Cour Pénale internationale


ICC-CPI-20130322-PR888

Communiqué de presse CPI : 22.03.2013

Bosco Ntaganda est désormais détenu par la CPI

Situation : République démocratique du Congo

Affaire : Le Procureur c. Bosco Ntaganda

Aujourd’hui, le vendredi 22 mars 2013, Bosco Ntaganda, à l’encontre duquel la Cour pénale internationale (CPI) a délivré deux mandats d’arrêt, s’est rendu volontairement à la Cour. Il est actuellement en détention et accompagné par une délégation de la CPI qui a quitté Kigali (Rwanda) vers le quartier pénitentiaire de la CPI à La Haye (Pays-Bas).

À son arrivée, M. Ntaganda recevra une visite médicale et comparaîtra, le plus tôt possible, devant les juges en présence d’un avocat de la défense. La date de l’audience de première comparution sera annoncée prochainement. Au cours de l’audience de première comparution, les juges de la Chambre préliminaire II vérifieront l’identité du suspect et la langue dans laquelle il pourra suivre les procédures. Le suspect sera informé des charges portées à son encontre. Les juges fixeront également une date pour l’ouverture de l’audience de confirmation des charges, une étape préliminaire nécessaire pour déterminer si l’affaire sera renvoyée en procès ou non.

C’est la première fois qu’un suspect se rend de façon volontaire pour être détenu à la CPI. La Cour est reconnaissante pour le soutien et la coopération des autorités néerlandaises et américaines, que ce soit à Kigali (Rwanda) ou au Pays-Bas. Cette opération n’aurait pas été possible sans le soutien des autorités du Rwanda.

La coopération de l’Etat congolais a été essentielle pour les enquêtes de la CPI en Ituri et aux Kivus (République Démocratique du Congo). La CPI a délivré deux mandats d’arrêt à l’encontre de Bosco Ntaganda les 22 août 2006 et 13 juillet 2012. En tant qu’ancien chef adjoint présumé de l’état-major général des Forces Patriotiques pour la Libération du Congo (FPLC), M. Ntaganda est suspecté de sept chefs de crimes de guerre (l’enrôlement et la conscription d’enfants de moins de quinze ans, le fait de les faire participer activement à des hostilités, meurtre, attaque contre la population civile, viol et esclavage sexuel, et pillage) et de trois chefs de crime contre l’humanité (meurtre, viol et esclavage sexuel, et persécution) qui auraient été commis en Ituri, République démocratique du Congo (RDC) entre le 1er septembre 2002 et fin septembre 2003.

Pour plus d’information sur l’affaire, veuillez suivre ce lien .

Accord d’Addis abbeba une solution ou un début de l’insécurité à l’ Est de la RDC ?


Jean Mari Runiga président politique du Mouvement du 23 Mars dit M23 vient d’être destituer par son équipe signale nos sources. Il est accusé de soutenir Bosco Ntaganda, ancien général qui dirigeait le CNDP congres National pour la défense du peuple.
Depuis la signature des accords du 24 fevrier à Addis ABeba en Ethiopie, des vives tensions sont enregistré au Nord Kivu à l’est de la république démocratique du Congo.
A Rutshuru depuis quelques jours des affrontements sont signalé mais aussi dans le Masisi à Kitchanga ou des maisons sont incendiées, les personnes tuées et d’autres blessé de suite des affrontements entre les Mai APCLS et les militaires FARDC Forces armée de la République Démocratique du Congo. L’accès humanitaire sur cette zone là est devenu très difficile certains hélicots ont du mal à atterrir sur cette Zone là pour apporter assistance.
Les affrontements se poursuivent a seulement quelques 30 kilomètres de la ville de Goma. A Goma déjà une forte panique est enregistrée la population qui s’attendait a une stabilité de suite de la signature de cet accord ne sait plus à quel saint se vouer. Des nombreuses questions se posent, « La signature de cet accord est elle une solution pour apporter une paix durable à l’Est de la RDC ou simplement un renforcement de l’insécurité à l’est ? »

Des jeunes qui ont marre des mauvaises routes à Goma au nord Kivu


Des jeunes de Goma qui milittent pour le changement au travers un Mouvement appelé Lucha Lutte pour le changement, ont organisé un set in devant le bureau de l assamblée provincial du Nord Kivu, ces jeunes demandent aux deputés elus qui represente la population de faire quelque chose pour que le problemes de routes a Goma soit resolu.
 » ça fait deux ans et quelques mois que la voirie urbaine s’est deterioré, depuis les autorités ont promis de construire les routes mais rien n ‘a été fait. ils manigences avec les agents de la traminco. ils ont commencé les travaux ça fait plusiuers mois l’espoir que nous avions par rappport commence a s’epuiser » nous explique Juvin Kombi Narcisse un jeune membre de ce mouvement Lucha
mobert
« Nous avons un contrat social avec eux , ils doivent nous faire sortir de ce problème, nous attentons une solution de la part de nos deputés qui du moins représente la population  » nous explique Michelline Mwendike aussi membre de ce mouvement. tard le soir
Décidée à passer la nuit devant le bureau de vl assemblée provinciale du Nord Kivu en attente d’une réponse, ces jeunes espere trouver une solution au problème qui guette les congolais.devant assemblée provincial

Meme si tres peu des gens ont le courage de dire tout haut ce que ces jeunes disent tout bas .

Trainning in social Media Goma


its was a pleasure for me to paticipate to this trainning about social media. to have knwolege about how to use social media like facebook, twitter and blog and how to promote that.
it was also a good time to met Rosebell a famous journalist from Uganda our Trainner;
The trainning was in ensglish but i think is was a good opportunities for us about how to learn more about social media like journalist, members of Ngo or activist.
After 4 days of trainnig, i am sure that we are now able to use very well Twitter, facebook, and blogs and how to promate them.
My twitter ID is @passY12
My Faceboo
Thanks Rosebell

les tracasseries policières cauchemar de la route à Goma

Policier lors d'une manifestation à goma

Les habitants de Goma sont excédés par le racket de policiers de la circulation qui leur infligent des taxes illicites pour compenser la faiblesse de leurs salaires.
En début d’année, la police de la République Démocratique du Congo, RDC, a annoncé son intention d’entreprendre des réformes visant à réduire la corruption dans ses rangs.
La population, régulièrement confrontée aux « tracasseries » – ces mauvaises rencontres avec des agents demandant de l’argent sans raison apparente – attendent des résultats.
Les conducteurs s’estiment rackettés. Un chauffeur de bus confie qu’il doit payer une taxe à chaque point de roulage, c’est-à-dire là où se trouve la police routière.
« Alors qu’il n’y aucune infraction, on nous fait payer de 500 à 1000 FC (de 0,45 à 1 $) à chaque passage, » dit l’homme stationné à l’Office des routes sur la route principale Goma sake, où il a été arrêté pour ne pas avoir payé cette somme.
Certes, les agents de la circulation routière peuvent infliger des amendes lorsque les usagers sont en infraction du code de la route, en train de conduire en état d’ivresse par exemple.
Mais ce sont des taxes illégales que dénoncent les conducteurs, reprochant à ceux qui les infligent d’abuser de leur pouvoir. Ces pratiques policières s’apparentent à une forme de corruption, un délit puni par le code pénal par une peine allant de six mois à quinze ans de prison pour les dossiers les plus graves.
En créant un ministère chargé de l’initiation à la nouvelle citoyenneté, autrement dit de lutte contre la corruption et de la relation entre administration et administrés, le gouvernement a voulu montrer qu’il s’attaquait au problème.
Son porte-parole, le Ministre de l’Information, de la communications et des médias Lambert Mende, assure que ses services sont mobilisés : « Nous prenons les mesures qui s’imposent et constatons déjà des améliorations.
Sur la route de 500 kilomètres entre Kinshasa et Kikuit, nous avions relevé dix-sept points de tracasseries où l’on faisait payer aux gens des sommes qui n’étaient pas dues à l’Etat.
La police a suivi les instructions et désormais, les associations de paysans nous renvoient de bons résultats. On va continuer sur cette voie, » assure le ministre.
Les agents reconnaissent parfois taxer les automobilistes quand ceux-ci sont en tort, mais ils ont du mal à admettre le prélèvement de sommes indues.
« Nous ne pouvons pas faire autrement, j’ai six enfants qui doivent manger et étudier, » témoigne à demi-mot Pablo [son nom a été modifié], un membre de la police routière.
Selon lui, le budget alloué aux policiers est insuffisant. « Normalement, je touche 40 000 FC (environ 50 $), comment pourrais-je vivre de ce salaire ? » s’interroge un autre roulage Emile [son nom a été modifié], entre deux coups de sifflets pour diriger véhicules et piétons.
Dans la hiérarchie non plus, tout le monde n’est pas prêt à reconnaître les amendes illégales. « Environ deux conducteurs sur dix n’ont pas leur document de bord. S’ils les avaient, ils auraient moins affaire à la police, » préfère souligner le Colonel Bazenge Batunuabi, commissaire provincial de la police du Nord Kivu.
Cependant, « beaucoup de policiers travaillent sans respecter la loi congolaise, » admet Yvette Masawa, commandant en détachement de la police de circulation routière de Goma.
A l’Office de Bonne Gouvernance et de Lutte contre la Corruption (OBLC), on confirme l’existence de ces problèmes sur la voie publique mais on tient à préciser que les usagers ne sont pas non plus irréprochables. « La corruption se situe à deux niveaux.
D’un côté les chauffeurs corrompent les agents de police pour qu’ils ne procèdent pas au contrôle technique des véhicules. De l’autre, les policiers cherchent des petites infractions – comme le délai d’assurance – pour infliger des amendes illicites aux conducteurs, » expose Rostand Kahongya, auditeur provincial de l’OBLC.
Il faut dire que de son coté, la population est mal formée pour conduire. Comme à Goma on n’obtient que des permis de trois mois, les jeunes tentent parfois de se procurer un permis à Kinshasa.
Du coup, leur nom n’est pas consigné dans les registres locaux. Avec le roulage, les soucis sont garantis. « Certains usagers ne comprennent pas les exigences de la route.
Les motards par exemple ne savent pas toujours qu’ils doivent porter un casque dès lors qu’ils sont sur la chaussée. Il faut aussi un permis de conduire et avoir payé l’assurance. Posséder une moto ne suffit pas à être en règle, » explique Yvette Masawa.
Si les usagers ne portent pas plainte, c’est que la plupart des gens ne savent pas quelle taxe est légale et quelle autre ne l’est pas. Il n’est pas facile de s’opposer à un uniforme, ni de faire confiance à la police pour régler des affaires d’extorsions.
« Nous ne nous occupons que de prévenir et de détecter la corruption. Après avoir saisi les dossiers, nous les transmettons au parquet pour que les coupables soient punis, » déclare Rostand Kahongya.
Conscient des mauvaises habitudes des policiers, le commissaire de police Batunuabi Bazenge les condamne énergiquement. « Nous avons décidé de sanctionner les coupables sur le terrain pour qu’au moins, les règles soient appliquées, » assure le colonel, sans plus de précision.
Le numéro un de la police locale promet de tout faire pour rétablir l’ordre. « Notre pays traverse des moments difficiles, mais nous ne pouvons pas continuer à tolérer que les policiers tracassent ainsi la population.
Nous devons maintenir la discipline dans la police, » résume le colonel Bazenge.